Entendu hier à la télévision, de la bouche d’un psychiatre : « N’oublions pas que nos addictions sont de puissants anti-dépresseurs. Le problème, c’est qu’ils nuisent au corps ». Effectivement, dans ces moments où je craquais pour le chocolat sans culpabiliser, comme je me sentais bien ! Qu’il était bon, ce morceau, le monde…. Qu’elle était douce, finalement, ma vie…
Mais voilà, sans parler de la douleur de l’obsession, il y a le poids, les kilos qui s’installent. D’où cette idée : lister mes addictions en deux catégories. Les dangereuses et les inoffensives. Et remplacer les unes par les autres ?
Ça fait mal… C’est si bon
Chocolat Mes bouteilles d’eau
Bonbons Mes peluches
Les boissons instantanées, Un baiser, une caresse
style cappucino and co Un câlin des enfants
Le pain au beurre Mes Gerlinéa ?
Les congolais Mon cours de danse
Ma balance ? Mes footings ?
Mes emails blésois
Tiens, il y a une liste plus longue que l’autre… Parfois, j’ai presque envie de resucer mon pouce quand l’envie de manger est trop forte. Surtout quand elle répond à un mal être, petit ou grand. Le plus dur, c’est quand elle comble un vide. Vide la maison, vide ma journée…
80,7… Je m’approche et je craque. J’ai redécouvert les congolais, j’ai vraiment failli acheter des bonbons. Quel bel argumentaire j’avais édifié, sans prendre de note, comme cela, rien que de tête, devant la boulangerie ! Je ne suis pas passée à l’acte. J’ai l’impression pourtant que je sabote moi-même mes efforts quand je m’approche de ce cap tant espéré, comme un marin percerait lui-même la coque de son navire en apercevant la terre, parce qu’il sait qu’une fois au port, il ne sera pas encore chez lui.