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Ankilosée

23 avril 2007

Des idées

79,5 ce matin. J’étais remontée juste au dessus de 80, je redescends. C’est mieux, c’est sûr. Mais je ne sais pas trop où je vais pour l’instant. Je ne veux plus faire ce régime seulement de protéines. Je fais une journée par ci par là pour me recadrer. Cette interdiction de tout, ces jours-là, tue l’envie de chocolat, de bonbons. Mais je ne veux pas non plus rentrer dans ce régime réellement. Quant à Weight Watchers, je n’ai aucune envie de compter : ce n'est pas l’effort que ça demande, minime. C’est l’idée d’une restriction annoncée, d’une quantité délimitée à l’avance.

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12 avril 2007

Guerre de tranchées

Plus un morceau de chocolat dans la maison, plus un biscuit… Il faudrait prendre la voiture, embarquer les enfants, pour assouvir une pulsion. Ce matin, l’envie de manger me taraudait, alors j’ai commencé le rangement de  mon placard. Vous savez, l’été à la place de l’hiver. J’ai essayé un pantalon, histoire de me rappeler que non, il n’allait plus, oui je devais maigrir, non manger n’était pas la solution. Je me suis vue toute serrée dedans, et me suis dit que je n’étais qu’une grosse nulle qui n’en sortirait jamais.

Morale de l’histoire : elle est fine, cette frontière entre la motivation et l’autodestruction.

Moral de l’histoire : meilleur maintenant, mais pas sur le coup, croyez-moi. Cette sensation que jamais, cela n’ira.

9 avril 2007

Qui peut le plus peut le moins... sur la balance aussi !

C’est fini… J’ai fait mes 5 jours de protéines ave comme seul écart mes gerlinéas et… une tomate cerise. C’est grave, non, un régime où la tomate cerise est un écart ? Pas si cela ne dure pas. En fait, j’ai fini la phase d’attaque. Normalement, je dois continuer avec des légumes, puis de nouveau que des protéines, mais je ne veux pas rentrer là-dedans. En lisant la fin du livre, j’ai bien réalisé à quel point tout cela était déstabilisant pour l’organisme. L’auteur écrit qu’à la fin d’un régime, l’organisme va tirer 130 calories d’un petit pain au lait qui n’en apporte normalement que 100, tellement il est avide de stocker des graisses.

Donc, je vais réintroduire des légumes, faire cela 5 jours au grand maximum et retrouver mon Weight Watchers. Pourquoi pas dès aujourd’hui ? Parce que j’ai peur de trop me libérer, et aussi parce que je pèse aujourd’hui 79,5. C’est super, c’est enfin le 7, mais je ne veux pas prendre le risque de repasser au-dessus du 80. Il parait que l’on peut regrossir un peu en réintroduisant les légumes, parce qu’on a perdu beaucoup d’eau. Je ne veux plus voir le 8.

Bon, j’ai beaucoup critiqué ce régime, et je l’ai suivi quand même. En fait, je pense qu’il peut être utilisé comme un bon coup de pouce au démarrage. Il m’a appris l’importance des protéines, surtout animales, qui m’ont rassasiée. Avant, je ne jurais que pas les féculents pour cela, et notamment les pommes de terre. Je ne supprimerais plus aussi facilement les viandes maintenant. Et puis j’ai désiré ces aliments qui sont parfois que les « punitions «  des régimes, cela aussi, c’est très positif.

Last, but not least, je n’ai pas mangé un seul bonbon à l’anniversaire de mon fils et un seul chocolat à Pâques. Si je ne l’avais pas fait, je frôlerais sûrement les 83 aujourd’hui !

7 avril 2007

De l'autre côté de la ligne

Quand je vous parlais de la force du symbole ! 80,1 ce matin… Bien sûr que je n’ai pas regrossi, je n’ai fait aucun écart. Si on considère que les gerlinéas n’en sont pas ; mais je n’en ai pas pris plus que la veille. Non, cela souligne bien un des aspects délicats de ce régime. Le docteur Dunkan conseille vraiment de se peser tous les jours. Ok, il ne parle pas des gerlinéas, mais je suis certaine que d’autres ont repris 100g en s’en passant !

Allez, on va consolider, s’éloigner sûrement de cette frontière dangereuse. Ce qui est terrible, c’est que je me sentais de nouveau grosse baleine sur ma balance ce matin. Franchement, 200g, ça ne doit pas se voir à l’œil nu. J’ai toujours la bouche aussi pâteuse, l’haleine chargée. Allez, encore deux jours et je réintroduis les légumes. Je vais leur faire une de ces fêtes !

Allez, ça va… aller.

Demain, c’est Pâques, et le chocolat m’est heureusement sorti de la tête, aliment interdit dans la liste parmi les autres. Pour cela, et pour le 7 entr’aperçu hier, je suis contente de suivre (précéder, subir, côtoyer ?) ce régime.

6 avril 2007

Je l'ai vu ! Je l'ai vu...

Vous croyez à la force du symbole, vous ? Ce matin, 79,9. Oui, vous avez bien lu, moi aussi, enfin le 7 ! Et quel 7, le tout premier, celui qui dit à la fois « tu vois que c’était possible ! » et « attention ! ».

Belle surprise, surtout qu’hier, j’ai ajouté 3 Gerlinéas à cette diète de protéines naturelles. Je ne voulais pas tourner en rond dans la maison, alors je suis allée faire les magasins. Dans la voiture, j’ai mangé 4 tranches de jambon de volaille, tout au long de ma virée. A deux heures de l’après-midi, je mangeais des pétoncles devant mon ordinateur. Pas très « normal », tout cela. C’est vrai, mais cela m’a moins pesé que la veille. Inconvénient quand même, je n’ai pas une haleine très agréable et sens comme cela « travaille » à l’intérieur.

Encore trois jours à tenir, je refuse d’en faire plus, car c’est recommandé seulement pour les « obèses lourds » (on en remet une couche !), et ce n’est pas mon cas. Chuis même plus obèse. Oh, je l’ai été, plusieurs années. J’étais alors en « obésité légère ». Belle formule, non ?

Reste maintenant à ne pas s’énerver, spéculer sur les chiffres. Vous voyez, c’est un truc qui me dérange aussi avec ce régime : il recommande de ses peser tous les jours, même plusieurs fois par jour. Je pense que c’est dangereux pour les gens qui n’ont pas des rapports faciles avec les aliments ou avec leur balance. Oui, je vais quand même continuer. Mais je me suis fixée comme date limite pour revenir à une alimentation Weight Watchers la fin des vacances qui commencent ce soir.

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5 avril 2007

Drôle d'expérience

Ne soyez pas jaloux ! Franchement, je m’étais encore lâchée mardi, avant de commencer ce drôle de régime. Alors oui, ce matin, après juste 24 heures, j’avais 1,3 kilo en moins. 80,7, soit à peu près mon poids de ces derniers temps. Je sais très bien que l’on ne perd pas un kilo de graisse par jour, c’est au maximum 200g, m’avait dit un spécialiste. Mais cela montre que je nettoie.

Attention, il n’est pas facile, ce régime. A 10h30 hier, je mangeais un morceau de poisson cru. C’est quelque chose que j’adore normalement, et bien là, il m’est resté sur le cœur. Le repas de midi, un steak haché et deux noix de Saint Jacques, a été aussi dur à digérer. L’après-midi, j’allais baisser les bras quand ma copine qui a fait ce régime est venue déposer son fils à l’anniversaire du mien. Elle m’a raconté un peu toutes les recettes qu’elle avait faites dans cette première phase.

A 16 heures, j’avais avalé presque un pot de 850g de fromage blanc à 0%, en restant complètement dans le cadre de ce régime. J’ai regardé les glucides que cela représentait, et j’ai décidé d’agrémenter ma journée d’un de ces sachets Gerlinéa dont je raffole. Voilà, ce n’est pas mon entorse, mais mon « adaptation » à un régime que je ne suivrais de toute façon pas longtemps.

Pourquoi ? Parce qu’il est sans doute très détraquant sur le long terme. C’est vrai que les protéines rassasient. Hier, j’ai servi des bonbons, des chocolats, du gâteau à la banane tout chaud et fondant sans avoir de suées ! Pour la première fois depuis longtemps, le chocolat n’était plus le diable, mais qu’un aliment ne plus dans la longue liste de ceux qui sont interdits.

Mais je trouve tout cela contre nature. Je sens comme mon organisme « travaille » pour digérer tout cela. J’ai réalisé hier que malgré moi, je calculais quand même combien mon alimentation de la journée valait en points WW. Cela m’a rassurée, car je me dis que j’étais quand même encore liée à une méthode qui pour le coup est basée sur un très bon équilibre. Allez, rendez-vous demain.

4 avril 2007

Changement de cap

Il fallait agir, éclater la spirale où je m’enfermais. Voilà plus de deux mois que je m’approche de ce fatidique 7 pour m’en éloigner ensuite. Ce matin, je suis à 82, à jeun, nue, sans excuse quoi !

Il fallait aussi changer la pensée face à la nourriture, lui donner un coup de frais, du renouveau. Je n’arrive plus à rentrer dans le programme Weight Watchers,  l’idée de compter les points, de noter ce que je mange me rebute complètement.

Alors j’ai décidé de tenter une toute autre approche ; il s’agit d’un vrai régime, avec toutes ses bizarreries, ses restrictions, ses excès aussi. Dunkan, vous connaissez ? Des protéines uniquement pendant 5 jours pas un fruit, pas un légume, pas un féculent. Je suis une carnassière, cela ne me dérange pas. Du moins le croyais-je. Parce qu’après avoir pris la décision de commencer ce matin, j’ai fait une belle crise de panique au petit jour. Je n’avais même pas peur de craquer, mais le sentiment que j’allais m’évanouir ou m’effondrer, qui sait. Je viens de prendre mon petit déjeuner, partie sans doute la moins drôle : un grand bol de fromage blanc 0%. C’est vrai que je n’ai plus faim. Heureusement que m’attend ensuite du saumon, du jambon et des crustacés. C’est déjà plus alléchant !

Cet après-midi, mon fils fête son anniversaire. Il y a dans la maison bonbons, chocolats. Si je passe la journée sans y toucher, quelle belle victoire.

Cela va durer 5 jours. 5 jours pour voir le 7, puis me composer un mix de ce régime et de Weight watcher, c’est ce que le médecin préconise pour les femmes « minces en haut, fortes en bas ». J’ai déjà lu cela quelque part.

15 mars 2007

Pour votre santé, évitez le "sucrélesalélegras"

Avez-vous entendu ces messages bonne conscience qui accompagnent désormais toutes les publicités sur des produits alimentaires ? Voilà les yaourts traités avec autant de circonspection que le tabac et l'alcool ! Quelle belle hypocrisie...A quand les messages "pour vote santé, évitez le sexe en semaine "?!

15 mars 2007

Visions cacaotées

Le chocolat me manque encore tellement que je culpabilise encore en le regardant ou en y pensant. J’ai du mal à croire que je n’en ai pas mangé depuis le 26 décembre dernier. Et pourtant, je vous jure,  croix de bois croix de fer, qu’il n’y a eu aucun écart.

Mais l’envie est encore si présente, si forte. Je me surprends à argumenter, à me prouver que non, un morceau, ça ne serait pas si grave. Si bien sûr, ce serait grave. Pas sur la balance, mais dans la tête. C’est ma seule victoire absolue pour l’instant, même si l’ennemi est coriace et ne s’avoue pas vaincu.

Bientôt Pâques. Mon mari pense que je devrais m’en accorder ce jour-là. Comme c’est tentant ! Je pourrais mettre des conditions : « on disait que si je fais moins de 80, de 79, de 78 ? j’en prenais… »

Mon frigo pourtant sent bon le basilic, regorge de fruits et légumes. J’ai même déjà acheté des fraises, bon marché et juteuses. Alors pourquoi ne retrouve-je pas mon enthousiasme passé ? J’ai envie de sucre tout le temps, alors que je ne supporte pas mes bourrelets…

Allez, 80,5 quand même ce matin. On approche doucement du légendaire 7. Je vais rentrer de nouveau bientôt dans mon atmosphère, peut-être y respirerais-je mieux.

8 mars 2007

Annule et remplace ?

Entendu hier à la télévision, de la bouche d’un psychiatre : « N’oublions pas que nos addictions sont de puissants anti-dépresseurs. Le problème, c’est qu’ils nuisent au corps ». Effectivement, dans ces moments où je craquais pour le chocolat sans culpabiliser, comme je me sentais bien ! Qu’il était bon, ce morceau, le monde…. Qu’elle était douce, finalement, ma vie…

Mais voilà, sans parler de la douleur de l’obsession, il y a le poids, les kilos qui s’installent. D’où cette idée : lister mes addictions en deux catégories. Les dangereuses et les inoffensives. Et remplacer les unes par les autres ?

Ça fait mal…                                     C’est si bon

Chocolat                                             Mes bouteilles d’eau

Bonbons                                             Mes peluches

Les boissons instantanées,                   Un baiser, une caresse 

style cappucino and co                        Un câlin des enfants

Le pain au beurre                                Mes Gerlinéa ?

Les congolais                                      Mon cours de danse

Ma balance ?                                      Mes footings ?

                                                           Mes emails blésois

Tiens, il y a une liste plus longue que l’autre… Parfois, j’ai presque envie de resucer mon pouce quand l’envie de manger est trop forte. Surtout quand elle répond à un mal être, petit ou grand. Le plus dur, c’est quand elle comble un vide. Vide la maison, vide ma journée…

80,7… Je m’approche et je craque. J’ai redécouvert les congolais, j’ai vraiment failli acheter des bonbons. Quel bel argumentaire j’avais édifié, sans prendre de note, comme cela, rien que de tête, devant la boulangerie ! Je ne suis pas passée à l’acte. J’ai l’impression pourtant que je sabote moi-même mes efforts quand je m’approche de ce cap tant espéré, comme un marin percerait lui-même la coque de son navire en apercevant la terre, parce qu’il sait qu’une fois au port, il ne sera pas encore chez lui.

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