Visions cacaotées
Le chocolat me manque encore tellement que je culpabilise encore en le regardant ou en y pensant. J’ai du mal à croire que je n’en ai pas mangé depuis le 26 décembre dernier. Et pourtant, je vous jure, croix de bois croix de fer, qu’il n’y a eu aucun écart.
Mais l’envie est encore si présente, si forte. Je me surprends à argumenter, à me prouver que non, un morceau, ça ne serait pas si grave. Si bien sûr, ce serait grave. Pas sur la balance, mais dans la tête. C’est ma seule victoire absolue pour l’instant, même si l’ennemi est coriace et ne s’avoue pas vaincu.
Bientôt Pâques. Mon mari pense que je devrais m’en accorder ce jour-là. Comme c’est tentant ! Je pourrais mettre des conditions : « on disait que si je fais moins de 80, de 79, de 78 ? j’en prenais… »
Mon frigo pourtant sent bon le basilic, regorge de fruits et légumes. J’ai même déjà acheté des fraises, bon marché et juteuses. Alors pourquoi ne retrouve-je pas mon enthousiasme passé ? J’ai envie de sucre tout le temps, alors que je ne supporte pas mes bourrelets…
Allez, 80,5 quand même ce matin. On approche doucement du légendaire 7. Je vais rentrer de nouveau bientôt dans mon atmosphère, peut-être y respirerais-je mieux.