Une vraie sirène
Vous connaissez cette pub où l'homme dit de sa femme que c'est une vraie sirène : moitié-femme, moitié-thon. Elle est vache, non ? Et pourtant, j'aimerais être l'auteur de cette formule. Je suis une vraie sirène. Fine d'en haut -oui oui, vraiment fine- mais bien large -oui oui, vraiment...- d'en bas.
C'est une anatomie bizarre, qui me vaut de drôles de commentaires. Qui me pose aussi de vrais problèmes pour m'habiller. Les vêtements qui acceptent mes cuisses et mon postérieur baillent toujours terriblement des hanches.
Pourquoi je vous raconte tout cela ? Parce que l'on fait connaissance, non ? Parce que vous allez sans doute sentir au fil de mes témoignages l'ambivalence de ce corps dans mes propres revirements. J'ai beaucoup de mal à avoir une image "réelle" de moi.
A part cela, la journée n'a pas été mauvaise. Pas de bonbons, pas de crise. Mais un deuxième pain au lait au goûter inutile : la faim n'était plus là. Pas facile...
J'en profite pour tirer un autre point au clair : tout autant que maigrir, je veux rationnaliser mon alimentation. Ne plus la vivre comme une réponse à mes pulsions ou mes faiblesses. Il y a des personnes, comme mon mari, qui ne mangent que quand ils ont faim. Où ai-je manqué le gène ?